Papillomavirus (HPV) : Symptômes, Dépistage et Traitement

Le papillomavirus humain (HPV) est l’une des infections sexuellement transmissibles (IST) les plus répandues dans le monde. Ce virus regroupe plus de 200 souches différentes, dont certaines peuvent entraîner des lésions bénignes comme les verrues génitales, tandis que d’autres sont responsables de cancers du col de l’utérus, de l’anus, de la gorge et du pénis.

L’infection à HPV est très courante, mais dans la majorité des cas, elle est asymptomatique et disparaît spontanément. Cependant, certaines infections persistent et peuvent entraîner des complications graves, d’où l’importance du dépistage régulier et de la vaccination préventive.

Dans cet article, nous allons explorer les modes de transmission, les symptômes, le dépistage, les traitements et les moyens de prévention du papillomavirus humain (HPV).

Qu’est-ce que le papillomavirus (HPV) ?

Le papillomavirus humain (HPV) est une famille de virus qui infecte la peau et les muqueuses. Parmi les plus de 200 types identifiés, certains sont classés comme à faible risque, causant principalement des verrues génitales (condylomes), tandis que d’autres sont à haut risque, impliqués dans le développement de cancers.

Les différentes catégories de HPV

  1. HPV à faible risque : responsables des verrues génitales et autres lésions bénignes.
  2. HPV à haut risque : associés aux cancers du col de l’utérus, de l’anus, de la gorge et du pénis. Les types HPV 16 et 18 sont impliqués dans 70 % des cancers du col de l’utérus.

Modes de transmission du papillomavirus (HPV)

Le papillomavirus est extrêmement contagieux et se transmet principalement par contact direct avec la peau ou les muqueuses.

1. Transmission par voie sexuelle

Le HPV se transmet lors de :

  • Rapports vaginaux
  • Rapports anaux
  • Rapports oraux

L’usage du préservatif réduit le risque mais ne protège pas totalement, car le virus peut être présent sur des zones non couvertes.

2. Transmission par simple contact cutané

Le HPV peut se transmettre sans pénétration, par simple contact peau à peau dans la zone génitale.

3. Transmission de la mère à l’enfant

Une femme enceinte porteuse du HPV peut, dans de rares cas, transmettre le virus à son bébé lors de l’accouchement, entraînant des lésions respiratoires chez le nourrisson.

Les symptômes du papillomavirus (HPV)

Dans 90 % des cas, l’infection à HPV est asymptomatique et disparaît spontanément en quelques mois. Lorsqu’elle persiste, elle peut provoquer différentes lésions.

Les HPV à faible risque peuvent entraîner des verrues génitales visibles sur :

  • La vulve, le pénis, l’anus
  • Le vagin, le col de l’utérus
  • La région périnéale

Ces verrues sont bénignes mais très contagieuses et nécessitent un traitement médical.

Les HPV à haut risque peuvent provoquer des lésions précancéreuses sur les muqueuses, qui évoluent lentement en cancer si elles ne sont pas détectées à temps.

Les principaux cancers liés au HPV sont :

  • Le cancer du col de l’utérus (principalement causé par HPV 16 et 18)
  • Le cancer de l’anus
  • Le cancer de l’oropharynx (gorge, amygdales, langue)
  • Le cancer du pénis et de la vulve

Dépistage du papillomavirus (HPV)

Le dépistage du HPV est essentiel pour prévenir les complications, en particulier le cancer du col de l’utérus.

1. Test HPV chez la femme

  • Frottis cervico-utérin : recommandé 2 fois à un an d’intervalle puis tous les 3 ans chez les femmes de 25 à 30 ans.
  • Test HPV : recommandé tous les 5 ans chez les femmes de 30 à 65 ans. En cas de positivité pour HPV : un FCU est préconisé.

2. Dépistage chez l’homme

Il n’existe pas de test de dépistage systématique chez l’homme, mais des examens peuvent être réalisés en cas de lésions suspectes sur le pénis, l’anus ou la gorge.

3. Quand se faire dépister ?

  • En cas de symptômes (verrues génitales, douleurs inexpliquées)
  • Après un rapport sexuel à risque
  • Dans le cadre du suivi gynécologique régulier

Traitement du papillomavirus (HPV)

Il n’existe pas de traitement antiviral permettant d’éliminer le HPV. Cependant, les complications du virus peuvent être traitées efficacement.

1. Traitement des verrues génitales

  • Crèmes antivirales prescrites par un médecin
  • Cryothérapie (brûlure des lésions par le froid)
  • Électrocoagulation ou laser pour les cas plus sévères

2. Traitement des lésions précancéreuses

  • Conisation : ablation d’une partie du col de l’utérus en cas de lésions suspectes
  • Suivi médical renforcé pour éviter l’évolution vers un cancer

Prévention du papillomavirus (HPV)

Le vaccin contre le HPV est très efficace pour prévenir les infections par les souches les plus dangereuses (HPV 16, 18 et autres types oncogènes).

  • Recommandé pour les filles et garçons de 11 à 14 ans
  • Possible jusqu’à 26 ans en rattrapage
  • Réduction de 90 % du risque de cancer du col de l’utérus

Bien qu’il ne protège pas à 100 %, l’usage du préservatif limite les risques de transmission du HPV.

Le suivi gynécologique est essentiel pour détecter les lésions précancéreuses avant qu’elles n’évoluent.

Pourquoi le dépistage du HPV est essentiel ?

Le papillomavirus humain (HPV) est une infection très fréquente, mais dans certains cas, il peut évoluer en cancer. Grâce à la vaccination, au dépistage et aux traitements disponibles, il est possible de réduire considérablement les risques.

Les laboratoires Eurofins proposent des tests de dépistage du HPV fiables et rapides, garantissant une prise en charge précoce et efficace.

Protégez votre santé en vous faisant dépister régulièrement et en adoptant les bons réflexes de prévention !